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La géographie

La Commune de DAINVILLE est située à 5 Kms à l’ouest d’Arras, son altitude moyenne est de 80 mètres. Le village ancien est bâti sur la rive nord de l’ancien ruisseau des ''Hautes Fontaines'' dont le cours est maintenant entièrement drainé et souterrain.
DAINVILLE est une commune limitrophe d’Arras; elle est maintenant Chef-Lieu de Canton.


SUPERFICIE : (Répartie comme suit)

- surfaces bâties : 188 ha
- surfaces cultivées : 722 ha
- espaces verts : 212 ha
Soit 1 122 ha au total

DÉMOGRAPHIE (Recensement 2007) : 5 432 Habitants.

http://www.recensement.insee.fr/

Coordonnées GPS :

Latitude 50°16'57" Nord
Longitude 2°43'16" Est



Un village très ancien …

Pendant presque 2 000 ans DAINVILLE ne fut qu’un village, un peu en retrait de l’antique axe ARRAS-AMIENS.

Un relief facile, des sols fertiles, de l’eau, il n’en fallait pas plus pour que depuis toujours l’homme s’y installa. Celtes, gallo-romains, mérovingiens lui ont probablement donné son nom (Dainville vient de « Diana Villa » ; Diana , temple romain dédié à Diane situé à peu près à l’emplacement de l’église actuelle ; Villa, voulait dire « ferme » au temps des mérovingiens. Des livres sur Dainville sont en vente en Mairie).

Jusqu’au milieu du XIX ème siècle, agriculture et artisanat furent les activités presque exclusives d’un village dont la population grossit lentement pour atteindre 650 habitants environ vers 1840.

 

Historique


… gagné au XIX ème siècle par la révolution industrielle des régions urbaines proches …

Lorsque le chemin de fer permit à ARRAS de s’industrialiser, des Dainvillois devinrent ouvriers et employés à la ville. Sur place, à l’écart du village, le long de la route nationale, une briqueterie, une sucrerie et un moulin à huile fournirent aussi des emplois nouveaux. La population doubla, mais DAINVILLE garda son allure de village. Elle la conservera jusqu'au milieu du XX ème siècle.


… devenu une petite ville résidentielle dans la dernière partie du XX ème siècle.

Le boom démographique d’ARRAS des années 1950-1980 profita aussi à DAINVILLE. Sa population fut multipliée par cinq en moins de trente ans.
Le village devint une ville. Mais les lotissements les plus importants furent réalisés en limite d’ARRAS et restèrent séparés du village traditionnel par un espace rural cultivé. Pendant une décennie il y eut deux DAINVILLE, l'ancien et le nouveau…

Une habile politique d’occupation des sols et une volonté dynamique d’associer les deux populations dans de multiples activités sportives, culturelles, associatives ont permis de faire l’unité. L’espace rural qui séparait est devenu un poumon vert qui rassemble. Le remodelage de la voirie et l'implantation d'un nouvel éclairage public à travers cet espace vert (l’avenue Lavoisier) ont été réalisés de façon à favoriser la liaison entre le village traditionnel et les résidences bâties.

Peuplée aujourd’hui de plus de 5 300 habitants, DAINVILLE est devenue chef-lieu de canton. Sa population active participe toujours aux tâches administratives et aux services de la toute proche préfecture du Pas-de-Calais. Mais la commune a su créer et aménager les espaces nécessaires à des activités commerciales et artisanales, nombreuses et dynamiques, sans altérer la physionomie d’une petite ville où il fait bon résider et où il est convivial de vivre.


Le patrimoine architectural modeste d’un ancien village à l’ombre de la puissante abbaye Saint Vaast d’ARRAS.

Dès 673, une partie du terroir de DAINVILLE fut attribué à l’abbaye Saint Vaast d’ARRAS qui la géra constamment jusqu'à la confiscation de ses biens par l’Assemblée Constituante en 1791. La commune n’a pas pu conserver les bâtiments trop endommagés de la grande ferme abbatiale, « le manoir des messieurs de Saint Vaast », qui témoignait au centre du village de la puissance de la seigneurie ecclésiastique. Les derniers vestiges, le colombier, le grand pignon de la grange, le mur d’enceinte et le porche furent détruits en 1959…

Les trois moulins ont disparu. Le dernier, le moulin en bois à moudre le grain, qui avait vu Napoléon Ier passer en revue les troupes de Junot en marche vers le camp de BOULOGNE, le 30 août 1804, fut détruit en 1915 pendant la bataille d’ARRAS.

Restent l’Église, les rues du « village » bordées de quelques fermes anciennes et des « lieux » à qui l’ont veut maintenant rendre une âme.

 

 

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